Changements sur "La rue est à nous"

Notre projet est d’ouvrir certaines rues d’Arcueil (à définir) aux citoyens pour en faire un lieu de rencontre et d’épanouissement sur certains créneaux horaires du week-end, par exemple chaque premier dimanche du mois de 14h à 18h.

Depuis l’apparition du Covid et en conséquence de la crise sanitaire qui a suivi, nombreux sont ceux à avoir souffert d’isolement ou au contraire de promiscuité et à en vivre encore les conséquences aujourd’hui (mal-être, déssocialisation, rupture des liens). Faire de la rue un lieu réservé aux piétons permettrait aux habitants du quartier et de la ville d’avoir un espace ludique et favoriserait l’activité physique, la lutte contre la sédentarisation et l’addiction aux écrans, le jeu libre sans danger (vélo en milieu urbain, vivre ensemble). C’est également l’occasion de créer du lien transgénérationnel, de l’entraide et une façon de responsabiliser à la vie citoyenne.

Ce projet nécessite un équipement pour fermer les rues à la circulation des voitures. Ce type d’initiative existe déjà au Canada et en Angleterre. Il a été initié à Oxford par deux mères de famille, puis à Bristol sous le concept de « Playing Out » : « Notre mouvement rend aux enfants la liberté de jouer dans les rues partout où ils vivent pour leur santé, leur bien-être et leur sentiment d’appartenance ».